Katharina
Tangari, née à Vienne en 1906, morte à Naples en 1989, a traversé le
XXe siècle et tous ses bouleversements dramatiques. Elle aura connu les
prisons anglaises en Italie de 1943 à 1946, puis les prisons
communistes en Tchécoslovaquie en 1971 et 1972.
Ces
événements extérieurs, qui la relient à la grande Histoire, ne
suffisent pas à résumer sa vie. Elle a connu un chemin de conversion
qui l'a menée à entrer dans le Tiers-ordre dominicain et à devenir
une fille spirituelle de saint Padre Pio qui a été, pendant dix-huit
ans, son confesseur et son directeur spirituel.
Âme
de prière, une des caractéristiques de sa vie spirituelle est l'
" immolation de soi-même ", qui lui permet de mener un
véritable combat pour la sainteté du mariage, de franchir des dizaines
de fois le " Rideau de fer " dans les années 60 et 70 pour
venir en aide au clergé et aux fidèles persécutés des pays de l'Est,
puis de venir en aide aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X
jusqu'à la fin de sa vie.
Vie
exceptionnelle qu'Yves Chiron a retracée à partir des " carnets
" inédits que Katharina a tenus régulièrement et de différentes
autres archives. L'itinéraire de Katharina Tangari et la façon dont
elle a surmonté les épreuves qu'elle a connues sont exemplaires pour
notre temps. |